Los Angeles, la Cité des Anges. Certains y sont nés, d'autres y ont émigrés, et d'autres y meurent. Tous les jours, on y sourit, pleure, rit. Tous les jours, les uns sont heureux, les autres vivent les pires moments de leur chienne de vie. Une ville comme une autre où les gens tracent leurs propres voies, quitte à en subir les conséquences. Il y l'option métro-boulot-dodo, il y a celle de prendre un soin jaloux de notre qualité de vie et même de choisir de la consumer complètement, quitte à crever encore jeune. Il n'y a pas de bonne ou de mauvaise décision, il n'y a que celle qui fait de nous qui l'on est, et des êtres uniques, ici, à LA, il y a en des tas. La blonde carriériste, la brunette éperdue d'amour, il y a ce médecin qui a tout pour lui, trois gosses, deux Colley et une femme magnifique, mais qui nourrit pourtant une attirance inavouable pour l'unique infirmier de son département. Ici, rien n'est parfait, mais c'est ici que l'on choisit de vivre, d'évoluer et de crever. Bienvenue chez les sulfureux Angelenos, que l'on vive en banlieue, à Venice ou en plein Hollywood Blvd, on vit nos vies, on voit des gens, on évite la flicaille et on profite de la chance que l'on a de pouvoir être là, à choisir et à forger qui on est. Ce n'est pas toujours facile, c'est clairement pas toujours drôle, mais qui a dit, de toute façon, que la vie l'était et que ce serait marrant si tout était aussi parfait que ce que la femme au foyer d'à-côté veut bien le faire paraître ?